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Titre :Lettre d'un pinson à une fauvette
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Roger, Victor ; Boucher, Émile
Interprète(s) :Leitner, Jules
Genre :Diction : théâtre
Fichier audio :
Photo(s) :
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Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Inter (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Dutreih
Numéro de catalogue :151534
Numéro de matrice :22596
Date de l'enregistrement :1905
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :noir moulé
État :abon
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, diam 4min
Date du transfert :18-06-2002
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Lettre d'un pinson à une fauvette

Anna Judic (vers 1880), Maurice de Féraudy (vers 1880) - Paroles : Émile Boucher - Musique : Victor Roger - Éditeur : E. Beauvois - Paris (1880)


À la plus belle des fauvettes
À gauche du riant coteau
En son palais de pâquerettes
Dans le jardin du vieux château :

Pardonnez-moi, mad'moiselle
Le fol amour que j'ai pour vous
Mais hélas ! vous êtes si belle
Et votre regard est si doux
Qu’en dépit d’une crainte extrême
Qui cause mes plus durs tourments
J'ose vous dire : Je vous aime
Croyez à mes tendres serments

Je t'nais donc à vous écrire
Ce petit billet langoureux
Au moins n'allez pas trop en rire
Car je s'rais trop malheureux

J’ai pris une plume à mon aile
Une mûre est mon encrier
Et j’écris, ô ma toute belle
Sur la feuille d’un peuplier
Mon p'tit cœur vers vous s’élance
Et rêve qu'il vous appartient
Tandis que le vent me balance
Sur le roseau qui me tient

Ah ! si vous vouliez, ma chère âme
Par ma voix vous laisser charmer
Et d'un mot répondre à ma flamme
Vous verriez : Je sais aimer

Que de baisers je voudrais prendre
Sur votre petit bec luisant
Baisers que vous sauriez m' rendre
Car le mien n’est pas déplaisant
Oui, que d' beaux jours, il me semble
Nous pourrions couler tous les deux
Chantant, vivant toujours ensemble
Comme de joyeux amoureux

Le matin, parcourant la plaine
Flânant ici, picorant là
Nous poursuivant à perdre haleine
Ah ! le bonheur, oui, le voilà !

Et puis, les pinsons, par nature
On le sait depuis fort longtemps
Ne sont point coureurs d’aventure
Même lorsque vient l' printemps
Je serai un amant fidèle
Incrédule aux méchants discours
Ne donnant jamais de coup d’aile
Dans le contrat de nos amours

Ah ! par pitié, chère adorée
Prononcez-vous avant ce soir
Et dans ma pauvre âme éplorée
Venez répandre un peu d’espoir

Et d'ailleurs, voici bien mon adresse
Je vous la donne exactement
De crainte qu'une maladresse
Ne vienne accroître vos tourments :
— Monsieur Pinson, Grand-Route Blanche
Troisième arbre au bord du chemin
Au bout de la plus haute branche —
Je suis chez moi jusqu'à demain
Et j’ai bien des mots encore à mettre
Mais j'aurais trop peur d'abuser
Je termine donc cette lettre
Et cachète… avec un baiser


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